Madeleine

architectes epf sia

Madeleine

architectes epf sia








Transformation énergétique d’une villa mitoyenne, St-Légier-La Chiésaz

Réalisation - 2019


Situé en lisière d’un coteau boisé de St-Légier-La Chiésaz et d'un quartier de villas jumelles, ce projet de rénovation énergétique s’inscrit sur la moitié de l’une d’entre elles. Faisant écho à sa situation, un dialogue visuel et haptique s’établit entre une nouvelle peau en liège et le crépi existant de sa jumelle, entre le végétal et le minéral, entre le lisse et le rugueux. Une légère résille métallique complète la mue et remplace les parapets en béton préfabriqués qui, sciés, sont réutilisés comme aménagement de jardin.


Un projet de Madeleine architectes et François Nantermod
Crédit photo: Olivier Di Giambattista










Maison et sa dépendance dans les vignes, Vouvry

Réalisation, 2022


S’inscrivant dans un contexte viticole, le nouvel édifice réinterprète les attributs des guérites (petite construction utilitaire vigneronne) et des murs de soutènement qui structurent le paysage. Les socles successifs, façonnés en veilles planches de bois brut, s’ancrent dans la pente et créent des paliers qui jalonnent le parcours.

Sur ce piédestal minéral se dresse un volume léger en bois, une toiture en tôle d’aluminium protège l’ensemble d’une coiffe aérienne. L’utilisation de matériaux brut et l’ensemble de la composition relie l'édifice au terroir et son travail particulier de la vigne. Motif bourgeois emprunté des cures, des volets à chevrons composent des variations de façades au gré des besoins. Une pergola et garde-corps s'agrippent le long du socle à l'instar d'un palissage de vigne.

Sous la hauteur généreuse d’un plafond aux poutres effilée, l’espace de vie s’articule autour d’un meuble central comprenant les différents services. La proportion élancée des grandes portes fenêtres exalte l’atmosphère généreuse du rez-de-chaussée tel un piano nobile. Une petite dépendance, creusée dans la masse d'un mur de vignes, se loge de manière introvertie au sein du site.


Un projet de Madeleine architectes et François Nantermod

Crédit photo: Séverin Malaud et Madeleine architectes
Crédit vidéo: Antoine Béguin












Centre médical et crèche UAPE à Evolène

Concours 2022
1er rang / 1er prix



Extrait du rapport du jury:


Le programme est réparti dans deux bâtiments distincts, le premier, vertical et étroit, s'implante au nord du site, contre le mur de la salle polyvalente, perpendiculairement à la pente. Il redéfinit l'esplanade du parking et complète le complexe scolaire en lui donnant une façade nord orientée vers l'accès principal et le centre du village. Ce bâtiment accueille le centre médical dans ses 2 niveaux supérieurs, accessible directement depuis le parking qui lui est dédié. La salle multi-usages, prolongée par un préau couvert, occupe le rez inférieur, dans le prolongement de la salle polyvalente existante, avec l'UAPE en galerie.

Ce dispositif offre une excellente flexibilité d'usage entre ces deux salles très utilisées par les collectivités locales, avec une nouvelle entrée de plain-pied à ce niveau.

Un second bâtiment horizontal d'un niveau prend place, dans la partie plate du terrain au sud-ouest de l'école. Il accueille la crèche. Sa silhouette basse et sa toiture végétalisée lui permettent de se fondre dans le site et d'offrir un accès et des prolongements extérieurs de plain-pied, ainsi que de bonnes conditions de lumière pour l'ensemble de ce programme.

Par sa volumétrie, son rapport à la pente et sa matérialité, le nouveau bâtiment vertical reprend et poursuit la recherche d'analogie avec les maisons d'habitations d'Évolène amorcée par les architectes qui ont construit l'école, l'inscrivant ainsi dans la continuité du bâtiment qu'il complète, mais aussi de l'histoire et de la culture de la vallée. À l'inverse, le bâtiment de la crèche s'apparente plutôt à une construction utilitaire semblant, au premier abord, répondre simplement à son usage. Une lecture plus attentive des images révèle toutefois une volonté de recherche d'éléments narratifs basés sur la construction et les assemblages, à poursuivre dans le développement de l'expression du projet. Quoi qu'il en soit, les auteurs évitent le piège de la référence littérale à l'architecture vernaculaire et la reprise directe d’élément pittoresque dépourvus de substance.

La dissociation des programmes et l'implantation intelligente des 2 constructions, dont les formes sont adaptées à leurs fonctions et à la topographie, permettent de restructurer le site avec une grande économie de moyens.


Avec Ingphi Lausanne











Construction d’un habitat communautaire à Villy

Réalisation, 2022 


À l’extrémité d’une impasse, une maison existante construite par le grand-père de trois petits enfants ponctue la rue de par sa position au centre de la parcelle. Le postulat de départ est simple, ils héritent de ce terrain particulier et souhaitent tous l’habiter.

À la manière d’une démarche participative, la maîtrise d’ouvrage nous convie à plusieurs rencontres, discussions et partages au cours desquels une relation entre mandants et mandataires, entre besoins et réponses, s’interrogent et se confondent. Trois entités, initialement indépendantes, collaborent sur une intension collective et coopérative. La maison existante sera le cœur du projet, le centre de gravité autour duquel orbite les nouvelles unités de vie. Tel un organe vital, elle enferme en son sein les techniques nécessaires au fonctionnement du nouveau corps qui l’entoure. L’étage évidé, témoin de son passé, offre un nouveau lieu appropriable et multiple.

La nouvelle construction décompose son rapport au sol en trois entités minérales distinctes, celles-ci contenant les pièces à vivres et leurs terrasses privatives. À l’étage, l’absence de frontières claires permet d’interchanger les chambres entre les unités à la volonté d’adaptation des familles et de leur évolution. 

Cette ceinture commune relie d’une seule structure en BLC les familles et exprime le jeu des portées et de leur force résultante. L’existant et cette nouvelle construction qui l’entoure, à la manière d’un parergon, agissent et se déterminent l’un et l’autre.

L’interstice, interface entre les mondes privées et communs, présente une déclinaison de dispositifs nécessaire à la compréhension des frontières du vivre ensemble. Passerelles et seuils composent le traitement de ce rapport par le vide.


Un projet de Madeleine architectes et François Nantermod

Crédit photo: Séverin Malaud et Madeleine architectes
Crédit vidéo: Antoine Béguin


 
L’habitat communautaire a été nominé à la Distinction Romande d’Architecture 2023




L’habitat communautaire a reçu une distinction au prix Lignum 2024










“La Recette”

Réalisation, Chavornay, 2022 


À la rencontre d’une ferme et d’un poulailler, adossé contre la pente d’un verger, un rural abritant à l’origine les cochons est transformé en lieu de retraite pour les parents d’une famille nombreuse. Le volume intérieur subit une purge nécessaire à l’accueil de ses nouvelles fonctions.

Une profession libérale occupe le rez-de-chaussée, tandis qu’un refuge parental s’empare de l’étage et de sa surélévation dont l’espace ouvert est en relation avec deux orientations opposées mais équitablement riche de leur contexte. La situation du verger pittoresque à l’est répondant au crépuscule du coucher de soleil sur les toits des granges à l’ouest évoque les deux peintures de Caspar David Friedrich « Der Abenstern » & « Frau vor untergehender Sonne »

La circulation relie les espaces du rez-de-chaussée à la surélévation au moyen de deux escaliers hélicoïdaux en bois non superposées, amplifiant ainsi la verticalité de cette faille distributive. Un cheminement serpentant à travers les hautes herbes menant à une passerelle en bois, élément vernaculaire particulier des ruraux de la région, complète le parcours en boucle.

Élaborée par le mariage du minéral (chaux) et végétal (chanvre), une couche isolante est directement appliquée sur la façade existante, comme un onguent panse une plaie. Un atelier participatif réunit l’artisan, le client et l’architecte autour du façonnage de cette nouvelle peau qui s’exprime comme revêtement honnête et brut.


Un projet de Madeleine architectes et François Nantermod

Crédit photo: Séverin Malaud et Madeleine architectes
Crédit vidéo: Antoine Béguin













Transformation d’une ancienne menuiserie en bureau, Vevey

Réalisation - 2017


Au cœur de Vevey, bordant une cour, cette ancienne menuiserie fut transformée en bureau suite à la diminution de l’activité du menuisier. Le local est gardé brut et seules les interventions nécessaires ont étés réalisées : ajout d’un sanitaire et d’une cuisine, remplacement ponctuel des lames de parquets, remplacement des verres par du double vitrage tout en conservant les cadres historiques.

Une étagère en panneaux de coffrages et bâches sépare l’entrée du reste de l’espace tout en gardant un lien visuel entre les deux.


Un projet de Madeleine architectes et François Nantermod

Crédit photo: Olivier Di Giambattista







Madeleine — Architectes Sarl ︎ madeleinearchitectes
Architectes EPF SIA ARB.   info@mdln.org